« L’immensité est retrouvée dans la contemplation de quelques mètres carrés d’herbe. Tout apparaît plus compliqué, plus raffiné que nous ne le pensions. Nous nous perdons dans les multiples arabesques des graminées. Nous rêvons aux mouvements infinitésimaux des plantes, à leur façon de se dissimuler les unes derrière les autres, au sec et à l’humide … » 

« Nulle plante n’y soutient, n’y domine une autre. Tout se développe librement en une horizontalité  foisonnante. A l’ordre, à la soumission, se substituent les arabesques des destinées individuelles des herbes. »

Gilbert Lascaut   « Paisible désordre des herbes »